Psychoanalytisches Seminar 2009-2010

Menhir de Lacan - Photo : phgila.free.fr

Rückschlag…

Ein Vorschlag von Michèle Jung für eine Arbeitsgruppe

(Die Praxis der deutschen Sprache ist unerlässlich)

Traduction française

Wir dachten, unser Übersetzungsproblem von « comme », im Aphorismus von Lacan : « L’inconscient est structuré comme un langage » gelöst zu haben (cf Synthese der vorigen Seminare). Wir denken es immer noch.

Vor kurzem sind wir einer anderen Übersetzung in einem Text von Roger Hofman und Mitarbeitern begegnet : « Übertragung – Übersetzung – Überlieferung ». Wir wollen diesen Text aufmerksam lesen — und sicherlich andere, die sich anbieten werden – um die Debatte offen zu lassen. Sagen wir es gleich : diese Autoren übersetzen « comme » mit « wie », während wir es mit « als  » übersetzen.

Für uns stellt sich das Problem der Analyse der Lacan-Rezeption in Deutschland und in anderen europäischen Ländern. Anders gesagt : was heißt Lacan übersetzen ?

Dieses Seminar findet jeden dritten Montag im Monat bei Michèle Jung in Avignon (Frankreich) statt.

Erste Sitzung am Montag 18. Januar 2010 um 20 Uhr

Contact : Michèle Jung
06 82 57 36 68
michele.jung@kleist.fr


Synthèse
6 Arbeitsitzungen/Januar-Juni

Weil wir uns Fragen stellen über die Rezeption von Lacan in Deutschland und in den anderen europäischen Ländern, haben wir an einem Text von Roger Hofman und Mitarbeitern gearbeitet : « Übertragung – Übersetzung – Überlieferung » (Vortrag anläßlich der Tagung der  » Generalstände der Psychoanalyse « , im Juli 2010, an der Sorbonne, in Paris).

Dieser Text, dessen genauer Titel Übertragung – Übersetzung – Überlieferung. Zur Kulturtheoretischen und diskursanalytischen Bedeutung des Verhältnisses von Sprache, Schrift und Unbewußtem lautet, zeigt die Schwierigkeiten, Lacan zu übersetzen, und zwar in Anbetracht folgender drei Dimensionen : der Übertragung (subjektive, klinische Dimension), der Übersetzung (textuelle, hermeneutische Dimension) und der Überlieferung ( soziale und kulturelle Dimension).

Er zeigt auch, dass die Verzögerung der Lacan-Rezeption in Deutschland und anderen europäischen Ländern — abgesehen von der Schwierigkeit des Textes selbst ; den Übersetzungsproblemen ; den Schwierigkeiten, sich gewisse Sitzungen von Seminaren zu verschaffen ; den sehr heftigen Debatten, die sich daraus ergeben ; der Art und Weise der Verschriftlichung — eng mit den Widerständen von J.A Miller und denjenigen des offiziellen Verlegers verbunden ist.

Die Problematik — oder Kunst — der Übersetzung betrifft die schwierige Frage der Transkription des gesprochenen Wortes in den Seminaren Lacans. Daraus folgt, dass jedes Übersetzen von einer Sprache in eine andere den übersetzten Text auf verschiedene Deutungen hin öffnet, was ihn dank der Möglichkeiten und Unmöglichkeiten der Zielsprache verschiebt und so eine Differenz produziert, die das « Original » auf andere, neue Weise lesbar macht.

Die theoriegeschichtliche Rekonstruktion des Werkes von Lacan, die sich idealiter auf den Zeitraum von 1926 bis 1981 beziehen müsste, hat neben der schwierigen Lage der Editions -und Übersetzungspraxis mit weiteren « zerstreuten » Formen der Überlieferung zu tun, Gerade in Deutschland seit Mitte der 70er Jahre.

Aber für uns ging es nicht um diese Frage, wir wollten entdecken, warum unsere Autoren den Aphorismus von Lacan : « das Unbewußte ist struktuiert wie eine Sprache » so übersetzt hatten. Es gibt keine Erklärung. Die Psychoanalytiker interessieren sich sicher für die Sprache, aber man assimiliert sie zu Unrecht mit den Sprachwissenschaftlern, da sie sich nur für die Grenze interessieren, worüber die Sprache stolpert. Das ist es, was unser Interesse an der Übersetzung dieses Aphorismus in die deutsche Sprache erweckt hat. Wir waren über « comme » gestolpert…
(Cf. http://www.kleist.fr/psychoanalytisches-seminar-saison-2007-2008/)

Für uns bleibt diese Frage der Übersetzung weiterhin gestellt. Es wird das Thema unseres Seminars 2010-2011 sein. Dieses Seminar wird mit einer Reise anfangen… einer « richtigen » Reise nach Bregenz, wo sich die Archive von Lacan befinden…

Wir haben mit den folgenden Texten gearbeitet :

Übertragung – Übersetzung – Überlieferung. Zur Kulturtheoretischen und diskursanalytischen Bedeutung des Verhältnisses von Sprache, Schrift und Unbewußtem. Roger Hofman, Suzanne Lüdemann, Manfred Riepe, Gerhard Schmitz, Marianne Schuller, Georg Christoph Tholen. Paru en 2001, 442 Seite. ISBN 978-3-933127-74-7
– Jacques Lacan. Séminaire V. Les formations de l’inconscient. 1957-1958. Séances du 6 novembre 1957 et du 15 janvier 1958.
– Jacques Lacan. « Conférence à Genève sur le symptôme », prononcée le 4 octobre 1975, dans le cadre d’un week-end de travail organisé par la Société suisse de psychanalyse. In : Bloc-notes de la psychanalyse, 1985, n° 5, pages 5 à 23.
– J.-D. Nasio. Cinq leçons sur la théorie de Jacques Lacan. Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1994, pages 15 à 94.

« Nous allons donc continuer ce que je fais ici,
un ici qui est toujours au même temps, ici ou ailleurs »
,
(Jeden dritten Montag Abend des Monats, und dies seit sechs Jahren)


Séminaire en Avignon, saison 2009-2010

Rebondissement…

Proposition de Michèle Jung pour un groupe de travail

(La pratique de la langue allemande est indispensable)

Deutsche Übersetzung

Annonce

Nous pensions avoir résolu notre problème de traduction de « comme », dans l’aphorisme de Lacan : «L’inconscient est structuré comme un langage» (cf synthèse des Séminaires précédents). Nous le pensons toujours.

Pour avoir récemment rencontré une autre traduction dans un texte de Roger Hofman et collaborateurs : «Übertragung – Übersetzung – Überlieferung», nous souhaitons lire attentivement ce texte — et certainement d’autres qui s’imposeront à nous — histoire de laisser le débat ouvert. Disons-le d’entrée, ces auteurs traduisent «comme» par «wie», alors que nous le traduisons par «als».

Pour nous se pose le problème de la réception de Lacan en Allemagne et dans les autres pays européens. Autrement dit : que signifie traduire Lacan ?

Ce séminaire a lieu chaque troisième lundi du mois, chez Michèle Jung, en Avignon.

Première séance, le lundi 18 janvier 2010 à 20 heures.
Contact : Michèle Jung
06 82 57 36 68
michele.jung@kleist.fr

Synthèse des 6 séances de Janvier à juin

Nous avons — parce que nous nous interrogeons sur la réception de Lacan en Allemagne et dans les autres pays européens — travaillé sur un texte de Roger Hofman et collaborateurs : « Übertragung – Übersetzung – Überlieferung » : un exposé donné lors des « États généraux de la psychanalyse », en juillet 2010, à La Sorbonne à Paris.

Ce texte, dont le titre exact est : Übertragung – Übersetzung – Überlieferung. Zur Kulturtheoretischen und diskursanalytischen Bedeutung des Verhältnisses von Sprache, Schrift und Unbewußtem, révèle les difficultés à traduire Lacan eu égards aux trois dimensions suivantes : die Übertragung (dimension subjective, clinique), die Übersetzung (dimension textuelle, herméneutique) et die Überlieferung (dimension sociale et culturelle).

Il révèle également que le retard apporté à la réception de Lacan en Allemagne et autres pays européens — outre les difficultés du texte lui-même, les difficultés à le traduire, les difficultés à se procurer certaines séances, les débats virulents qui en découlent, le mode de transcription — est intimement lié aux résistances de J.A. Miller et à celles de l’éditeur officiel.

La problématique — ou plutôt l’art — de la traduction concerne la question difficile de la transcription des mots prononcés dans les Séminaires de Lacan. Il en découle que chaque traduction d’une langue dans une autre, l’ouvre à d’autres significations grâce aux possibilités et aux impossibilités de la langue visée, et produit un décalage qui permet de lire le texte original d’une autre façon.

La reconstitution historique de la théorie de l’œuvre Jacques Lacan, qui idéalement devait se référer à la période de 1926 à 1981, a — à côté de la situation difficile des maisons d’édition et de traduction — à voir avec la dispersion des formes de la traduction dans sa dimension sociale et culturelle (Überlieferung), particulièrement en Allemagne depuis le milieu des années 70.

Mais pour nous la question n’était pas là. Nous pensions découvrir pourquoi nos auteurs avaient traduit l’aphorisme de Lacan par « das Unbewußte ist struktuiert wie eine Sprache ». Rien qui puisse l’expliquer. Les psychanalystes certes s’intéressent au langage, et on les assimile à tort aux linguistes, mais ils s’intéressent seulement à la limite où le langage bute. C’est ce qui nous a questionné dans la traduction, en allemand, de cette aphorisme. C’est sur «comme» que nous avions buté…
(Cf : http://www.kleist.fr/comment-traduire-en-allemand-linconscient-est-structure-comme-un-langage-jacques-lacan-letourdit/)

Cette question de la traduction reste posée pour nous. Nous en ferons le thème de notre Séminaire 2010-2011. Ce Séminaire commencera par un voyage… un « vrai » voyage avec déplacement dans l’espace, un déplacement à Bregenz où se trouvent les archives de Lacan.

Nous avons travaillé sur les textes suivants :

Übertragung – Übersetzung – Überlieferung. Zur Kulturtheoretischen und diskursanalytischen Bedeutung des Verhältnisses von Sprache, Schrift und Unbewußtem. Roger Hofman, Suzanne Lüdemann, Manfred Riepe, Gerhard Schmitz, Marianne Schuller, Georg Christoph Tholen. Paru en 2001, 442 Seite. ISBN 978-3-933127-74-7
– Jacques Lacan. Séminaire V. Les formations de l’inconscient. 1957-1958. Séances du 6 novembre 1957 et du 15 janvier 1958.
– Jacques Lacan. « Conférence à Genève sur le symptôme », prononcée le 4 octobre 1975, dans le cadre d’un week-end de travail organisé par la Société suisse de psychanalyse. In : Bloc-notes de la psychanalyse, 1985, n° 5, pages 5 à 23.
– J.-D. Nasio. Cinq leçons sur la théorie de Jacques Lacan. Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1994, pages 15 à 94.

« Nous allons donc continuer ce que je fais ici,
un ici qui est toujours au même temps, ici ou ailleurs »
,
le 3e lundi soir du mois, à vingt heures depuis six ans.