Holzfällen…

Peu de temps après son 85e anniversaire, le metteur en scène et Directeur du Berliner Ensemble pendant 18 ans, Claus Peymann a donné une lecture à Berlin. Il a été invité au théâtre de la Renaissance, les autres théâtres berlinois n’ont pas souhaité l’accueillir. « Ils ont probablement tous peur de moi », a-t-il déclaré jeudi soir sur scène (le 9 juin 2022), visiblement amusé, avant d’y lire « Holzfällen » de l’écrivain autrichien Thomas Bernhard.

Peymann n’est plus très jeune, comme il le remarque lui-même au début de la soirée… Accueilli par de chaleureux applaudissements, il apparaît, tout de noir vêtu, sa veste Mao boutonnée, et joue d’abord le rôle de maître de cérémonie en se tenant nonchalamment au bord de la scène. La salle est aux anges ! Puis il va s’asseoir dans un superbe fauteuil à oreilles, en velours rouge…

« Holzfällen » de Thomas Berhard est un grandiose règlement de comptes avec la société bourgeoise de Vienne. De son fauteuil, le narrateur y décrit un « dîner artistique » dans la maison du compositeur Auersberg et de son épouse (die Eheleute Auersberger).

On attend un acteur célèbre du Burgtheater qui, à peine arrivé, se moque du futur directeur du dit Burgtheater : « Je me fiche de savoir qui est le nouvel homme qui entre dans la maison. Peu lui importe apparemment que dix ou onze directeurs y aient déjà été nommés, et qu’ils ont tous disparu… Personne ne se souvient de leur nom aujourd’hui ! »…

Ornella

 

 

 

 

1 réflexion sur « Holzfällen… »

  1. Thomas Bernhards Roman war kaum erscheinen, da wurde er in Österreich am 29-8-1984 auf gerichtliche Anordnung aus den Buchhandlungen beschlagnahmt und blieb wochenlang verboten.
    Der Komponist Gerhard Lampersberg und seine Frau Maja fühlten sich persönlich verunglimpft und hatten Klage gegen das Buch eingereicht.
    Erst im Februar 1985 wurde diese Klage zurückgezogen

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