Archives de l’auteur : Michèle Jung
Das Eigene des Falles…
Le Trait-du-Cas
Drittes klinisch-psychoanalytisches Seminar mit Dolorès Frau-Frérot, Sylvain Frérot, Bernard Brémond, das von Claus-Dieter Rath im April 2022 und 2023 initiiert wurde.
Arbeitstagung in Berlin, Samstag 12. Oktober 2024 (10.00 bis 17.30)
Ort: PsyBi: Geisbergstraße 29, 10777 Berlin
Das Vorgehen von Trait-du-cas
Die Übermittlung der klinischen Erfahrung war stets ein Anliegen Lacans. Was in der Kur wirkt und was eine Veränderung oder eine Verschiebung in den subjektiven Einstellungen erlaubt, sind zwei grundlegende Fragen. Sie wurden von Claude Dumézil in diesem Ansatz über die analytische Praxis wiederaufgenommen das er mit Bernard Brémond geschaffen hat.
Das klinische Seminar führt regelmäßig Psychoanalytiker zusammen, und bietet jedem an, etwas aus seiner Praxis vorzustellen, das Fragen stellt oder Probleme macht. Der darauffolgende Austausch mit den anderen Teilnehmern folgt der Methode der „freien Assoziation“. Das Vorgehen besteht aus drei Abschnitten, die eine theoretische Ausarbeitung und eine Vorstellung vor einem kompetenten Publikum erlauben.
Bei Interesse finden Sie weiterführende Texte (auf Französisch) zu diesem Thema auf der Website: letraitducas.fr
Programm
1. 10.00 – 13.00 Uhr: Arbeit an analytischen Momenten. Vorherige Anmeldung erforderlich.
Vorstellung einer klinischen Situation die hinterfragt, „stört“, mit der man Schwierigkeiten hat. Danach findet mit den Assoziationen zum berichteten Material ein Austausch unter den anderen Teilnehmern statt. Das Vorgehen ist anders als bei der traditionellen Vorstellung eines vorbereiteten Falles, die manifesten Zielen oder einem schon bestehenden Wissen unterworfen ist.
2. 15:00 – 17:30 Uhr: Hommage an Claus-Dieter Rath, der diese Tagungen initiiert hat.
Nachträgliche Diskussion des Vormittags zur Klinik der Psychoanalyse: Wie verhält es sich mit der „sicheren Überzeugung von der Existenz des Unbewussten“ (Freud, GW XVI, S. 95f)
David Coste…
Avec le soutien du Frac Occitanie-Montpellier et cette année celui de la Chapelle Saint-Jacques, centre d’art labellisé, David Coste a été choisi pour investir les lieux et apporter son regard sur les histoires et les architectures des lieux.
Après une première résidence à l’automne 2023 où il a pris la mesure du territoire, il a investi une cellule de la chartreuse durant l’hiver 2024 pour proposer des œuvres quasiment toutes en production pour et avec les lieux.
Parallèlement, il a sélectionné des œuvres dans les collections du Frac pour souligner son propos: la tension entre la fiction et le réel, la friction entre le passé et le présent, la jonction entre les vestiges et les présages.
A la Tour, ce sera l’opportunité de découvrir des œuvres d’artistes contemporains de renommée, et qui ouvrent les perspectives d’interprétation de ses propres œuvres.
Au musée, dans le cocon précieux des salles et vitrines, l’artiste a choisi de présenter des œuvres précieuses et fragiles.
A la Chartreuse, nous aurons le plaisir de déambuler dans un film de Lynch ou encore de se projeter dans des mondes imaginaires.
Extinction…
Lors de ce 77e Festival d’Avignon, Julien Gosselin croise Extinction de Thomas Bernhard avec des écrits d’Arthur Schnitzler et de Hugo von Hoffmannsthal (La Lettre de Lord Chandos), pour un spectacle de cinq heures. Et ce, avec des acteur.trices de sa compagnie, et d’autres de la Volksbühne de Berlin.
Le metteur en scène ouvre son spectacle par de la musique électro, tonitruante, durant une vingtaine de minutes. Des spectateurs, attirés par une distribution de bières et de jus de pommes, montent sur scène : ces corps, jeunes, sont transcendés par la musique de Guillaume Bachelé et Maxence Vandevelde, ils forment bientôt une armée d’ombres, qui danseraient sur les ruines d’un monde en flammes… Entracte. Nous nous déplaçons dans la cour du Lycée St Joseph, transformée en bar de plein air…, très proche de celui que je connais à Berlin, celui de la Schaubühne.
Dans la deuxième partie, nous sommes en juin 1913, le spectacle bascule chez un groupe de notables et d’intellectuels qui s’adonnent à une soirée décadente, tout droit sortie du film de Stanley Kubrick Eyes Wide Shut, dont le scénario est fondé sur La nouvelle rêvée d’Arthur Schnitzler. De la maison où les agapes culturelles et charnelles se déroulent, on reconnaît Albertine et Fridolin de La Nouvelle rêvée, Aurélie et Falkenir de La Comédie des Séductions, mais aussi plusieurs personnages de Mademoiselle Else, tous issus de la plume de Schnitzler.
Puis, en troisième partie, installée sur une estrade, Rosa Lambeck lit Extinction de Thomas Bernhard. Elle est «accompagnée » par une cinquantaine de spectateurs, assis en tailleur autour d’elle. Elle leur adresse, avec émotion, les mots de l’auteur autrichien qui résonnent avec une acuité particulière à notre actualité. Voici l’histoire : huit jours après avoir assisté au mariage de sa sœur dans le château familial de Wolfsegg, en Autriche, Murau, le narrateur, rentré à Rome, doit repartir. Cette fois, pour participer aux funérailles de ses parents et de son frère, morts dans un accident de voiture. Brebis galeuse d’une famille attachée à ses traditions, héritier d’un domaine dont il n’a que faire, Murau retourne dans ce lieu grandiose, avec ses rites respectés et bafoués à la fois par son père, ancien membre du parti nazi, par sa mère, maîtresse de l’archevêque Spadolini, haut dignitaire du Vatican. L’histoire, qui finit dans la description des funérailles, par une sorte de crépuscule des Dieux, devenus des marionnettes sinistres sur la scène du monde actuel, où tout s’effondre. « Rosa Lambeck se fait alors, à son tour, prophétique, et devient la porte-voix de ces femmes qui veulent « éteindre » le monde ancien dans l’attente d’en voir un autre, qu’elles espèrent meilleur, advenir ».
Soirée de cinq heures qui ont paru trop courtes, car la nuit était belle.
Jenseits von Ödipus
« Jenseits von Ödipus? Psychoanalytische Sondierungen sexualpolitischer Umbrüche »
am Samstag, 08. Juli, 17:00 Uhr.
Susanne Lüdemann, Edith Seifert
Psychoanalytische Bibliothek Berlin – Ort für Forschung und Praxis nach Freud und Lacan e.V.
Geisbergstraße 29, 10777 Berlin
psybi-berlin.de
facebook.com/psybiberlin
Sind Ödipuskomplex, Inzesttabu, symbolische Kastration und dergleichen in der ›vaterlosen‹ und zunehmend permissiven Gesellschaft veraltete Kategorien, oder enthalten sie einen strukturellen Kern, der aus seiner mythischen Umhüllung herauszuschälen und in eine zeitgemäße Form zu übersetzen wäre? Gibt es sexuelles Begehren ohne Verbot? Was wäre eine zeitgemäße psychoanalytische Theorie der Geschlechterdifferenz? Vor dem Hintergrund der jüngsten sexualpolitischen Weichenstellungen – »Ehe für alle«, drittes Geschlecht, gendergerechte Sprache – versucht das Buch, die psychoanalytischen Paradigmen neu zu befragen. Es stellt dabei zur Diskussion, ob tatsächlich eine »postödipale Gesellschaft« erreicht ist.
Kleist romantisch…
Caspar David Friedrich
Qu’entend-on réellement par « romantique » aujourd’hui ?
Dans le langage courant vers 1800, le mot était surtout utilisé pour décrire des paysages pittoresques et sublimes.
Mais pas seulement : découvrez le langage de Kleist dans la lettre à son ami Ernst von Pfuel (7 janvier 1805), découvrez également ce que lui inspirent les images du peintre romantique Caspar David Friedrich…
C‘est sur ce thème du romantisme, que vous pourrez découvrir une Sonderausstellung, au Kleist-Museum, à Francfort sur l’Oder, du 8 octobre prochain au 15 janvier 2023.
Un programme varié : visites spéciales, lectures, causeries, conférences et une intervention accompagnent l'exposition. Le programme complet et détaillé sur : https://www.kleist-museum.de/
Avignon, 5-10-2022
Holzfällen…
Peu de temps après son 85e anniversaire, le metteur en scène et Directeur du Berliner Ensemble pendant 18 ans, Claus Peymann a donné une lecture à Berlin. Il a été invité au théâtre de la Renaissance, les autres théâtres berlinois n’ont pas souhaité l’accueillir. « Ils ont probablement tous peur de moi », a-t-il déclaré jeudi soir sur scène (le 9 juin 2022), visiblement amusé, avant d’y lire « Holzfällen » de l’écrivain autrichien Thomas Bernhard.
Peymann n’est plus très jeune, comme il le remarque lui-même au début de la soirée… Accueilli par de chaleureux applaudissements, il apparaît, tout de noir vêtu, sa veste Mao boutonnée, et joue d’abord le rôle de maître de cérémonie en se tenant nonchalamment au bord de la scène. La salle est aux anges ! Puis il va s’asseoir dans un superbe fauteuil à oreilles, en velours rouge…
« Holzfällen » de Thomas Berhard est un grandiose règlement de comptes avec la société bourgeoise de Vienne. De son fauteuil, le narrateur y décrit un « dîner artistique » dans la maison du compositeur Auersberg et de son épouse (die Eheleute Auersberger).
On attend un acteur célèbre du Burgtheater qui, à peine arrivé, se moque du futur directeur du dit Burgtheater : « Je me fiche de savoir qui est le nouvel homme qui entre dans la maison. Peu lui importe apparemment que dix ou onze directeurs y aient déjà été nommés, et qu’ils ont tous disparu… Personne ne se souvient de leur nom aujourd’hui ! »…
Ornella
Professor Bernhardi…
von Arthur Schnitzler
Fassung von Thomas Ostermeier und Florian Borchmeyer
Regie: Thomas Ostermeier
Internist Bernhardi, Direktor einer renommierten Privatklinik, verweigert einem Pfarrer den Zugang zum Zimmer einer Patientin, der dieser die Sterbesakramente spenden möchte. Im Endstadium einer tödlichen Blutvergiftung, Folge einer unsachgemäßen Abtreibung, deliriert die junge Frau, sie sei völlig geheilt. Bernhardi hält es für seine ärztlich-humanistische Pflicht, ihr ein »glückliches Sterben« zu ermöglichen und sie nicht aus dieser Illusion zu reißen. Der Pfarrer wiederum besteht auf seinem religiösen Auftrag als Seelsorger. Beide scheitern: Während sie diskutieren, verstirbt die Kranke – zuvor noch alarmiert durch das Pflegepersonal, das gegen den Willen des Arztes den Besuch des Pfarrers ankündigte.
Für den jüdischstämmigen Bernhardi weitet sich der unglückliche Zwischenfall rasch zu einem politischen Skandal aus, der seine Existenz und die der Klinik zu ruinieren droht. Ihm wird ein gezielter Übergriff auf religiöse Gefühle von Christen unterstellt. Bald bricht ein latent grassierender Antisemitismus überall offen zutage. Der Stiftungsrat des Instituts tritt aus Protest gegen Bernhardi zurück. Konkurrenten in der Ärzteschaft nutzen gezielt antijüdische Ressentiments, um Bernhardi zu suspendieren und so sich und ihre Freunde in die Leitungspositionen zu bringen. Im Parlament erreichen rechte Populisten gar die Eröffnung eines Strafverfahrens gegen Bernhardi. Schließlich versagt selbst der zuständige Minister, Bernhardis Studienfreund Flint, ihm die Unterstützung, um für diesen Einzelfall nicht sein politisches Programm in Gefahr zu bringen. Dafür erfährt Bernhardi plötzlich die Solidarität linker Kreise, die ihn zum Märtyrer machen wollen. Doch er möchte sich nicht für ihre politischen Ziele instrumentalisieren lassen – und verzichtet bewusst auf einen öffentlichen Kampf gegen die Lügen und für seine Rehabilitierung.
»Professor Bernhardi« ist einer der wenigen dramatischen Texte, die minutiös einen beruflichen Kontext jenseits der emotionalen und familiären Hintergründe seiner Figuren entfalten. Die Arbeitswelt des Krankenhauses wird zugleich zum modellhaften Ausschnitt einer von Karrierismus, Konkurrenz und Ressentiment dominierten Gesellschaft, deren unterschwellige Triebkraft der Antisemitismus ist. In seiner Inszenierung von Schnitzlers Komödie – als die der Autor sein Stück doppelbödig bezeichnete – geht Thomas Ostermeier dabei besonders der Frage nach, wie ein isolierter Vorfall von einer Gruppe systematisch für die eigenen Machtbestrebungen und Partikularinteressen instrumentalisiert werden kann; wie scheinbar unbestreitbare Fakten diskursiv so weit verbogen und relativiert werden, bis das »objektiv Richtige« zusehends seine bestimmbaren Konturen verliert. Was bleibt von der Wahrheit übrig, wenn sie zwischen divergierenden Deutungen immer weiter zerrieben wird?
Autor: Arthur Schnitzler
Regie: Thomas Ostermeier
Bühne: Jan Pappelbaum
Kostüme: Nina Wetzel
Musik: Malte Beckenbach
Kamera: Andreas Hartmann / Stefan Kessissoglou / Anastasiia Gavrilova
Videodesign: Jake Witlen
Dramaturgie: Florian Borchmeyer
Licht: Erich Schneider
Hans Neuenfels…
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Der Regisseur Hans Neuenfels hat Theater und Oper seit den 1980er Jahren entscheidend geprägt.
Seine Inszenierungen lösten Begeisterungsstürme aus – und Skandale.
Am 6. Februar 2022 ist er im Alter von 80 Jahren in Berlin gestorben. (Ein Nachruf von Maria Ossowski, rbb-Kulturjournalistin)
Hans Neuenfels studierte Schauspiel und Regie am Max-Reinhardt-Seminar in Wien und an der damaligen Folkwang Hochschule in Essen. Für kurze Zeit war Neuenfels Assistent des Surrealisten Max Ernst und lebte mit ihm in Paris.
Er Inszeniert Penthesileaam Schillertheater (Berlin) mit seiner Gattin Elisabeth Trissenar in der Titel Rolle, es war im Jahre 1981 ; das Käthchen von Heilbronn auch im Burgtheater mit Anne Bennent (1977).
Neben seiner Theaterarbeit drehte er Filme.
Sein Film mit Peter Stein als Regisseur : Heinrich von Penthesilea (1983) wurde im « Forum » Programm der Berlinale uraufgeführt. Der verschränkte Titel besagt, daß er hier nicht allein um die Verhängnis-Verwandtschaft zwischen dem griechischenn Halbgott und der Amazonenfürstin geht, die aus der Liebesnot, wer wen besiegen soll, solange keinen Ausweg finden, bis Penthesilea gemeinsam mit ihren Hunden den Helden zerfleischt und daraufhin ihren eigenen Tot als Seelen-Suizid vollstreckt.
Michèle Jung, 08/02/2022
Deux analytiques du sexe…
Rencontre avec Jean Allouch
organisée par Bernhard Schwaiger
à Berlin, le 13/11/2021
Jean Allouch dit avoir récemment discerné chez Lacan une problématique qui, jusqu’à présent, n’avait pas été aperçue : la discrète et décisive distinction de deux différentes « analytiques du sexe » : une première, l’analytique du lien, freudienne et que Lacan a poussée jusqu’à en dégager l’objet « a » ; une seconde, l’analytique du lieu, célibataire, déployée par touches successives dès lors que fut formulée l’inexistence du rapport sexuel.
(…)
Dans son exposé, Allouch entend « analytique » dans l’exacte acception que lui réserve Foucault lorsque, en 1976, il convoque cette notion afin de préciser son projet d’une « histoire de la sexualité ». Deux traits caractérisent cette analytique qui ne se veut pas plus que ça une théorie : 1) la définition d’un domaine spécifique que forment certaines relations ; 2) la détermination des instruments qui permettent de l’analyser…
Réf. Bibliographiques :
Jean Allouch, Pourquoi y a-t-il de l’excitation sexuelle plutôt que rien ?, Paris, Epel, 2017.
Michel Foucault, La Volonté de savoir, Paris, Gallimard, 1976.
Traduction allemande
Jean Allouch sagt ; er hat kürzlich als eine Problematik bei Lacan ausfindig machen (discerner) konnte, die bis dahin nicht wahrgenommen worden ist. Was ? Die diskrete und ausschlaggebende Unterscheidung von zwei unterschiedlichen « Analytika des Geschlechts » : eine erste, die Analytik des Bandes, freudianisch und die Lacan bis zur Herausbearbeitung des Objekts « a » getrieben hat ; und eine zweite Analytik des Ortes, ledig, die Schrittweise mit der Ausformulierung : il n’y a pas de rapport sexuel.
In seinen Vortrag, Allouch versteht « Analytik » genau in der Bedeutung, die ihr Foucault 1976 zumaß, als er diese Begriffvorstellung gebraucht, um sein Vorhaben einer « Geschichte des Sexualität » genauer zu fassen. Zwei Züge charakteriseren diese Analytik, die gar nicht mehr als eine Theorie sei : 1) die Definition eines spezifischen Gebiets, das gewisse Verbindung bilden ; 2) die Festlegung der Instrumentarien, die deren Analyse erlauben…