Le tango sur le divan…

où pire... redim

 

 

Ce Séminaire, qui n’a pu avoir lieu en 2016, est repris en 2019…

Nous travaillerons sur les textes déjà annoncés :

– Jacques Lacan. Séminaire XIX… ou pire, 15 mars 1972.

– Communication présentée au festival Vertige Tango de l’association Mordida de tango, avril 2009, publiée dans la revue de l’association, « La morsure déchaînée ». L’écriture – Psychanalyse et Art | Martine Estrade | Literary Garden.

– Virginia Hasenbalg.  » Entre l’homme et la femme, le tango »

Et… le petit dernier : Sonia Abadi « Le Bazar ses étreintes ».

Ce séminaire aura lieu avec les intéressé(e)s

Contact : michele.jung@kleist.fr

4 réflexions sur « Le tango sur le divan… »

  1. « Le bazar des étreintes », drôle d’endroit pour une rencontre !

    Effectivement, mais c’est à Buenos-Aires et… en ces jours où la solitude étreint beaucoup d’entre nous, où l’amitié et l’affect trouve leurs réponses sur internet, le tango ouvre l’opportunité d’une rencontre vivante, corps à corps,ainsi qu’un espace permettant de vivre des expériences émotionnelles, sensuelles et artistiques

  2. «Sciences Po Paris ignore ce qu’est la nature du tango et son histoire»
    Par Luis Alberto Quiroga
    Publié le 12/12/2022 à 12:06, Mis à jour le 12/12/2022 à 16:09
    «Le tango est une danse qui exemplifie le rapport de séduction entre l’homme et la femme.»

    FIGAROVOX/HUMEUR – Le musicien et danseur de tango Luis Alberto Quiroga revient sur la polémique autour du départ d’une professeure de danse de Sciences Po Paris. En voulant passer le tango au filtre du politiquement correct, l’école nie l’essence même de cet art, explique-t-il.

    Luis Alberto Quiroga est musicien et danseur de tango.

    La nouvelle du départ de Valérie P, professeur de danse de l’école Sciences Po Paris, au motif qu’elle persiste à vouloir enseigner à ses élèves le rôle et la chorégraphie propres aux hommes ou aux femmes, et non aux «leaders» et aux «followers» plonge le musicien de tango que je suis dans un état de rare perplexité. Me vient à l’esprit le merveilleux tango d’Astor Piazzolla, Tristeza de un doble A, (Tristesse d’un double A), écrit en hommage à son instrument dont les deux A qui font référence aux constructeurs de bandonéons allemands Alfred-Arnold. Mais au regard de ce qui s’est passé à Sciences Po Paris, ces deux A seraient «affligeant» et «accablant». Affligeant et accablant, en effet, de tout vouloir passer à la loupe du politiquement correct, surtout en ce qui concerne l’art.

    On pourrait dire beaucoup des choses sur les origines du tango. Il est né dans les faubourgs de Buenos Aires à la fin du XIXe siècle, où les ouvriers immigrés italiens, africains, cubains et antillais dansaient entre hommes au moment de leurs pauses. Mais ils ne dansaient pas, ils pratiquaient, car c’est le soir, dans les bordels, qu’ils dansaient avec les femmes. Une danse qui a apporté au bal populaire une nouvelle dimension très charnelle, celle d’un contact physique étroit, mais aussi d’une complicité émotionnelle qui s’exprime à travers le corps. Et cette danse, considérée comme vulgaire et immorale à ses débuts, est devenue un grand art après avoir traversé l’Atlantique et avoir été acceptée par la haute société parisienne. Voilà ce qu’est le tango : une danse qui exemplifie le rapport de séduction entre l’homme et la femme. Oui, une danse hétérosexuelle. Que cela plaise ou non, l’essence du tango est là ; dans ces rôles bien déterminés de l’homme qui essaie de séduire la femme et de la femme qui se laisse séduire et conduire. Et je dis bien qu’elle se laisse conduire, car sans cette volonté féminine de permettre librement à l’homme de la conduire, l’homme ne pourrait rien faire. Vouloir nier cela, c’est nier la nature du tango et son histoire.

    Réviser tout ce qui ne nous plaît pas dans notre patrimoine historique et culturel, au nom de ces idées « éveillées » est une dérive idéologique nocive, et la preuve d’une grande pauvreté intellectuelle
    Luis Alberto Quiroga

    Bien évidemment, deux hommes, deux femmes, peuvent danser ensemble. Il n’y a pas à débattre là-dessus, le problème n’est pas là. Le problème se pose lorsqu’au nom de cette idéologie égalitaire, on prétend faire table rase, en niant un héritage artistique et en voulant changer sa nature. Réviser tout ce qui ne nous plaît pas dans notre patrimoine historique et culturel, au nom de ces idées «éveillées» est une dérive idéologique nocive, et la preuve d’une grande pauvreté intellectuelle. Va-t-on aussi chanter les paroles de ces danses, souvent dramatiques, contant des amours contrariées et déchirantes, en écriture inclusive ?

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